|
La pomme de terre a des exigences
élevées en eau - accrues par une
faible efficacité de son système racinaire pour prélever leau
- et à une période de lannée où les précipitations ne sont pas les
plus abondantes. Ceci explique que lirrigation ne soit pas rare sur
pomme de terre (en particulier pour des production sous contrat avec des
industriels, pour lesquels la régularité de production est
primordiale), même si laire de culture est septentrionale. La pomme
de terre est sensible au déficit hydrique en particulier lors de la
formation des tubercules (risque de baisse du nombre de tubercules). De
plus, une alternance de périodes sèches et humides peut être à
lorigine daccidents physiologiques et de défauts de forme, dus à
une croissance irrégulière des tubercules.
Lirrigation est conduite de manière
à éviter tout déficit hydrique au cours du cycle. Elle est pilotée
soit par calcul dun bilan hydrique, soit en utilisant sur les
parcelles des tensiomètres permettant dévaluer les quantités
deau présente dans le sol. Les fréquences darrosage et les doses
sont raisonnées de manière à permettre une satisfaction des besoins
en eau de la culture, mais en évitant des apports trop importants qui
risqueraient de favoriser le développement de pourritures. En fin de végétation,
la prolongation des arrosages nest pas souhaitable, car ils peuvent
entraîner un retard de maturité, une diminution de la teneur en matière
sèche des tubercules, et éventuellement des difficultés de récolte.
|