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POMME DE TERRE

 

Irrigation

La pomme de terre a des exigences élevées en eau - accrues par une faible efficacité de son système racinaire pour prélever l’eau - et à une période de l’année où les précipitations ne sont pas les plus abondantes. Ceci explique que l’irrigation ne soit pas rare sur pomme de terre (en particulier pour des production sous contrat avec des industriels, pour lesquels la régularité de production est primordiale), même si l’aire de culture est septentrionale. La pomme de terre est sensible au déficit hydrique en particulier lors de la formation des tubercules (risque de baisse du nombre de tubercules). De plus, une alternance de périodes sèches et humides peut être à l’origine d’accidents physiologiques et de défauts de forme, dus à une croissance irrégulière des tubercules.

L’irrigation est conduite de manière à éviter tout déficit hydrique au cours du cycle. Elle est pilotée soit par calcul d’un bilan hydrique, soit en utilisant sur les parcelles des tensiomètres permettant d’évaluer les quantités d’eau présente dans le sol. Les fréquences d’arrosage et les doses sont raisonnées de manière à permettre une satisfaction des besoins en eau de la culture, mais en évitant des apports trop importants qui risqueraient de favoriser le développement de pourritures. En fin de végétation, la prolongation des arrosages n’est pas souhaitable, car ils peuvent entraîner un retard de maturité, une diminution de la teneur en matière sèche des tubercules, et éventuellement des difficultés de récolte.

 

Mise à jour : 2016 - Auteurs - Département SIAFEE - AgroParisTech