|
Le catalogue variétal est très fourni (cf. tableau
1 pour les variétés de consommation, tableau
2 pour les variétés féculières et tableau
3 pour les variétés à chair ferme). Le choix de la variété est dabord guidé par le débouché.
Certaines transformations requièrent en effet des qualités
spécifiques, obtenues par peu de variétés ; les industriels
imposent alors fréquemment par contrat la ou les quelques variétés
autorisées. Dans les variétés de consommation, on distingue les variétés
« à chair ferme » (Charlotte, Nicola, Roseval, BF 15, Belle
de Fontenay...), à tubercules nombreux de petit à moyen calibre, à
grain fin, de bonne qualité gustative et de très bonne tenue à la
cuisson. Leur rendement en général modéré est compensé par un prix
de vente élevé. Certaines variétés, comme la traditionnelle Bintje
(bien quen diminution, elle occupe encore 50% du marché des pommes
de terre en frais), sont relativement polyvalentes.
A lexception des pommes de terre cultivées sous
contrats dans lesquels le choix variétal est spécifié, les critères
de choix variétal pour la pomme de terre consommée en létat sont
les suivants :
-
productivité
et répartition des calibres,
-
précocité
de maturation,
-
résistance
aux maladies (mildiou, galle commune), aux accidents physiologiques
(taches de rouille, cur creux, crevasses, « repousses »)
et aux endommagements,
-
présentation
des tubercules,
-
caractères dutilisation (aptitude à la
conservation, teneur en matière sèche et caractéristiques
culinaires).
Avec le développement de la vente en létat de
tubercules lavés et, de plus en plus, pour un usage culinaire défini,
deux critères ont pris de plus en plus dimportance : la
sensibilité à la galle
commune, qui déprécie fortement laspect du tubercule, et le type
culinaire.
|