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La pomme de terre peut être utilisée en France à
trois fins différentes (Figure
1) :
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La
pomme de terre dite « de consommation » : elle
comprend les pommes de terre « primeurs » (ou « nouvelles »)
et « demi-saison », récoltées avant maturité et inaptes
à une conservation de longue durée (25% des surfaces, 10% du tonnage),
ainsi que les pommes de terre « de conservation » pour la
consommation animale et surtout humaine, récoltées à maturité et
pouvant être stockées (75% des surfaces, 90% du tonnage). La
destination des pommes de terre de consommation est elle-même variée (Figure
2) : vente au détail, vente aux collectivités, transformation (purée,
chips, frites surgelées...), exportation. Lindustrie de
transformation na pris son essor que depuis 1960.
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La
pomme de terre "féculière" : lamidon issu de la
fécule extraite du tubercule est utilisé dans des industries variées,
tout comme lamidon de céréales ; la fécule peut également être
transformée en différents dérivés, dont les colles liquides. Ce
secteur industriel ancien a subi une transformation très profonde :
550 féculeries en 1875, 282 en 1900, 75 en 1945, 15 en 1970, et
seulement 3 depuis 1980.
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Le
plant certifié : il a
vocation a être utilisé pour les plantations de lannée n+1.
Une partie de la production française de pommes de
terre est vendue sur le marché libre, soit en France soit à
lexportation, par le biais de différents circuits de
commercialisation. Le prix de vente en est particulièrement fluctuant,
fonction du rapport entre loffre et la demande. Une partie également
fait lobjet de contrats entre le producteur et le transformateur. Il
sagit principalement de la pomme de terre féculière (par ailleurs
sous règlement communautaire depuis une trentaine dannées) et de la
pomme de terre de transformation. Le prix en est garanti, sous réserve
que les termes du contrat (quantité livrée, qualité du produit)
soient respectés.
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