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PRAIRIES

 

Fertilisation

La fertilisation azotée est un moyen de gestion important de la production des prairies permanentes et surtout temporaires. Si l’apport d’azote est inutile au moment de l’implantation, des apports réguliers sont en revanche nécessaires pour obtenir une croissance importante avant chaque coupe ou pâture. Pour une exploitation intensive, les ordres de grandeur des apports sont les suivants : 100 kg/ha pour un RGI de 6 mois exploité en une seule fois par ensilage puis retourné (dérobée), 200 à 300 kg/ha pour une graminée ou une prairie permanente exploitée 4 à 8 fois dans l’année (les apports on lieu à la reprise de croissance au sortir de l’hiver puis après chaque coupe). Le niveau des apports peut être bien inférieur, l’agriculteur adaptant le niveau de croissance recherché à ses besoins ; les prairies permanentes sont ainsi souvent menées de manière beaucoup plus extensive, avec une fertilisation azotée de 0 à 100 kg/ha et par an.

La fertilisation phospho-potassique est de l’ordre de 100 unités de P et 200 unités de K par ha et par an, et un chaulage est fréquemment réalisé en terrain acide avant l’implantation d’une prairie artificielle. 

En outre, une fertilisation organique est très fréquemment pratiquée sur prairie, remplaçant en tout ou partie la fertilisation minérale. Elle est constituée d’une fraction non maîtrisable correspondant aux déjections des animaux lors de la pâture, et d’une fraction davantage maîtrisable (apports de lisiers, fumiers et purins).

 

Mise à jour : 2016 - Auteurs - Département SIAFEE - AgroParisTech