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Dans la succession, le pois est
considéré comme un excellent précédent,
laissant dans le sol un reliquat d'azote de 20 à 50 kg/ha. Il est le
plus souvent suivi d'un blé, ou de toute autre culture exigeante en
azote. En revanche, la minéralisation des fanes conjuguée aux pluies
hivernales risque d'entraîner une pollution des nappes par lessivage de
l'azote.
Pour des raisons sanitaires, on laisse un intervalle d'au moins
4 ou 5 années entre deux
cultures de pois sur une même parcelle.
Dans le calendrier des travaux, le
pois laisse le sol libre tôt dans la saison, facilitant l'implantation
de la culture suivante. Un pois d'hiver est récolté fin juin, avant
les blés, tandis qu'un pois de printemps mûrit en même temps que les
blés d'hiver ou les orges de printemps. Une contrainte dans le choix de
la parcelle tient au port de la plante, généralement versée à la récolte.
On évite donc les sols caillouteux qui entraînent des incidents ou de la casse dans
la moissonneuse.
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