On estime que le pois consomme 270
à 300 mm d'eau entre le stade 6 feuilles et sa maturité, c'est-à-dire
à peine 3 mois pour le pois de printemps.
Selon la localité et l'année, les
précipitations entre les stades DF* et FFSLA**, période de grande
sensibilité à la sécheresse, peuvent varier de 80 à 250 mm. Dans les
sols très superficiels, en année sèche, la culture ne dispose alors
que de 120 mm : il lui manque donc 130 mm. Dans ces conditions,
2 ou 3 apports d'eau de 40 à 50 mm permettent des gains de
rendement de 20 à 30 q/ha. Par contre, en situation favorable, le pois
ne nécessite pas d'irrigation. Un apport intempestif provoque alors une
exubérance du feuillage favorisant les maladies et augmentant les
risques à la récolte (germination, graines tachées...).
Létoffement du catalogue variétal
au cours des années 90 permet également de choisir les variétés
cultivées en tenant compte de leur comportement dans différentes
conditions dalimentation hydrique.
*début floraison
**fin franchissement du stade limite d'avortement
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