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Les principales étapes du cycle de la
culture sont présentées sur la figure
1.
La représentation linéaire de la progression de
la floraison montre que les plastochrones, ou quantité de degrés-jours
séparant la floraison de 2 nuds successifs, sont constants
au cours du cycle de la plante. Ils sont d'environ 40 à 50 degrés-jours
pour la floraison et la nouaison pour les variétés de type printemps
les plus cultivées en France.
Exigences vis-à-vis du milieu :
Pour lever, le pois a besoin d'une température au
sol supérieure à 0°C. Cette phase passée, la plante peut résister
à des températures négatives, jusqu'à - 6°C. Ces exigences
déterminent, en partie, le choix de la date de semis.
C'est pendant la phase "Début
floraison-Nouaison" que le besoin en eau est maximum, période
qui correspond aussi à un développement végétatif important (des
croissances journalières supérieures à 200 kg de matière sèche/ha
ont été enregistrées).
Le pois, comme toutes les légumineuses, peut
réaliser une fixation symbiotique de l'azote qui commence 30 jours
après le semis et se poursuit pendant environ 60 jours. Visuellement,
en coupant une nodosité, plus la section apparaît rougeâtre, plus
elle est chargée en pigment actif, la leghémoglobine,
de couleur rouge, indicateur de la fixation symbiotique de l'azote. Les
quantités d'azote fixé varient largement avec les cultivars, et les
conditions de croissance de la culture.
Cette activité baisse en cas de verse, de
sécheresse, si l'azote minéral est abondant, ou enfin quand le milieu
sol est défavorable à la croissance racinaire (sol compacté, traces
de roues, humidité stagnante).
Dans la plante, la proportion d'azote provenant de
la symbiose varie de 20 à 90%, mais se situe habituellement entre 60 et
80%. Chez un pois, la quantité d'azote ainsi fixée peut atteindre 240
kg/ha.
Rhizobium
leguminosarum, symbiote du pois, est présent dans tous les sols
français et on ne pratique pas l'inoculation pour le pois. Il n'est
cependant pas exclu que la détection ou la création de souches à la
fois plus actives et mieux adaptées à un cultivar précis de pois ne
permette l'obtention de meilleurs résultats. Dans cette hypothèse, une
inoculation pourrait devenir payante.
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