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POIS PROTÉAGINEUX

 

Quelques chiffres

Démarrée timidement il y a une vingtaine d'années, la culture du pois protéagineux a fait une remarquable percée dans les campagnes françaises : de 500 ha seulement en 1977, les surfaces ont été multipliées par 100 en 1980 (53.000 ha) puis encore par 10 en 1985 (500.000 ha). Le principal moteur de cet essor fut la mise en place d'un plan d'aide à la production communautaire de protéines, destiné à limiter la dépendance européenne vis-à-vis des gros producteurs de soja (USA, Brésil, Argentine). Les surfaces consacrées au pois ont atteint un plafond autour de 700.000 ha en 1989, puis ont commencé à diminuer lentement du fait d’un rapport de prix - et surtout de paiements compensatoires - moins favorable par rapport à d’autres grandes cultures (Figure 1).

Les différents pays de la CEE ont axé leur production de protéines sur le pois, la féverole ou les fourrages déshydratés (essentiellement la luzerne). La France est le premier producteur de pois et de luzerne déshydratée (Figure 2). L'avenir du pois protéagineux est largement lié à l'évolution de ses débouchés. S’ils restent cantonnés à l’alimentation animale, bien que les capacités d’utilisation dans les rations des élevages européens soient loin d’être saturées, ils subiront toujours à la fois la concurrence du soja, et celle des pois importés (il y a quelques années d’Australie, maintenant de l’ex-Tchécoslovaquie et surtout du Canada).

 

Mise à jour : 2016 - Auteurs - Département SIAFEE - AgroParisTech