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BLÉ TENDRE

 

Quelques chiffres

En France, à la fin du 19ème siècle, environ 7 millions d’hectares étaient cultivés en blé avec un rendement moyen de 13 à 14 q/ha. Les surfaces ont ensuite régressé avant d’amorcer une reprise dans les années 70. Les rendements ont continûment mais lentement progressé du début du 19ème siècle jusqu’après la 2ème guerre mondiale, avant une spectaculaire augmentation à partir de cette date (Figure 1).

Les gains de rendement résultent d'une amélioration conjointe des variétés cultivées et des techniques culturales. L'augmentation des surfaces emblavées à partir de 1970 a touché principalement les zones à fort potentiel de rendement, au détriment des zones marginales. En raison de la concentration des terres et de l'accroissement corrélatif de la taille des exploitations, la production de blé s'est développée dans un nombre de plus en plus restreint d'unités productives dont la Surface Agricole Utile moyenne augmentait. Elle reste toutefois l’espèce la plus cultivée et la mieux répartie sur le territoire. Les rendements les plus élevés se rencontrent aujourd'hui dans les régions où les conditions agro-climatiques permettent la culture de variétés tardives à demi-tardives, à haut potentiel : la Picardie, le Nord, l'Île-de-France, la Champagne, la Normandie et le Centre.

En 2000, la France reste de loin le premier producteur de blé de l’Union Européenne à 15, devant l’Allemagne et le Royaume Uni. L’UE est le deuxième producteur mondial derrière la Chine (Figure 2). En 2000, la France occupait le quatrième rang mondial des pays exportateurs de blé tendre, derrière les USA, le Canada et l'Australie.

 

 

 

 

Mise à jour : 2016 - Auteurs - Département SIAFEE - AgroParisTech