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L'appareil
végétatif - L'appareil
reproducteur
Le système aérien
est formé d'un certain nombre d'unités biologiques, les talles. Chaque talle est formée d'une tige feuillée ou chaume
portant à son extrémité une inflorescence. La talle est à la graminée
ce que le rameau feuillé est à l'arbre. Mais, chez la graminée, les
ramifications partent toutes d'une même zone, court-nouée et située à
la base de la tige, le plateau de
tallage. La première talle
apparue est appelée "brin-maître".
La tige est formée d'entre-nuds, séparés par des
nuds, zones méristématiques à partir desquelles s'allongent les
entre-nuds et se différencient les feuilles. Chaque nud est le point
d'attache d'une feuille (Figure 1).
Les feuilles sont alternes ou distiques
(disposées sur deux rangs le long de la tige). Chaque feuille comprend
deux parties : une portion inférieure enveloppant l'entre-nud
correspondant (la gaine) ; et une portion supérieure (le limbe).
Les gaines, attachées au niveau des nuds, sont
emboîtées les unes dans les autres et forment un tube cylindrique
entourant la tige qui se déboîte au fur et à mesure de la croissance
des entre-nuds. A la jonction du limbe et de la gaine, on peut trouver
une petite membrane non vasculaire, plus ou moins longue et dentelée, la
ligule. De chaque côté de celle-ci, à la base du limbe se trouvent deux
stipules plus ou moins embrassantes, glabres ou velues, les oreillettes.
La présence et les caractéristiques de ces éléments permettent de
différencier les céréales au stade herbacé (Figure
2). La gaine peut être velue (avoine, seigle) et le bord du limbe
cilié (avoine).
Le système
radiculaire est composé de deux systèmes radiculaires
successifs :
-
Le
système de racines primaires ou séminales, fonctionnel de la levée
au début du tallage. Ce système est constitué d'une racine principale
et de deux paires de racines latérales, soit cinq racines ; éventuellement
une sixième racine peut éventuellement se développer.
-
Le
système de racines secondaires ou de tallage
(ou coronales),
apparaissant au moment où la plante émet ses talles. Ce système se
substitue progressivement au précédent. Il est de type fasciculé.
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L'inflorescence
est de deux types principaux : un
épi chez le blé, lorge, le seigle ; une
panicule chez lavoine, le riz. Dans les deux cas, l'unité
morphologique de base est l'épillet (Figure
3). Celui-ci est une petite grappe de 1 à 5 fleurs enveloppées de leurs 2 glumelles (inférieure
et supérieure). Elles sont incluses dans deux bractées ou glumes (inférieure
et supérieure).
Le nombre de fleurs fertiles par épillet varie selon
l'espèce : chez le blé, de 2 à 4 ; chez l'avoine, de 1 à 3 ; chez
l'orge, une seule.
Le grain est de section arrondie ou ovale, de poids
moyen variable selon les espèces : environ 45 mg pour le blé, lorge,
lavoine ; environ 25 mg pour le riz, le seigle. Dans le cas de l'orge et
de l'avoine, le grain est dit "vêtu"
dans la mesure où il reste inséré dans les glumelles au cours de la
dissémination. Pour les autres espèces, le grain récolté est dépourvu
d'enveloppe.
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