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A l'entrée de l'hiver, le colza
doit avoir atteint le stade optimal de résistance
au froid "8
feuilles", "8 mm au
collet", "15-20 cm de longueur du pivot" et "pas
d'élongation de la tige". Pour cela, il faut semer tôt (Tableau
1).
On ne doit pas dépasser 4 kg de
semence à l'hectare (Tableau
2). La dose est à calculer en fonction de l'objectif de peuplement
souhaité en sortie d'hiver (40 à 60 pieds/m²), des pertes estimées
à la levée ou au cours de l'hiver, du poids de 1000 graines. Une
densité trop élevée peut provoquer une élongation des plantes avant
l'hiver et les rendre plus sensibles au gel. Le développement des
racines sera plus faible, d'où un mauvais ancrage. Les risques de verse
seront alors accrus et l'alimentation minérale pénalisée. Les variétés
hybrides étant plus vigoureuses que les variétés classiques, elles
doivent être semées moins dense (20 à 30 pieds/m2).
Le semis doit être réalisé à 2
cm de profondeur sans dépasser 4 km/h en sol caillouteux ou motteux, et
6 km/h dans les autres situations. L'utilisation d'un semoir pneumatique
monograine permet la réalisation d'un semis de meilleure qualité et la
protection contre les altises et les mouches du chou grâce au
traitement par microgranulés.
A la suite d'accidents météorologiques
ou d'attaques de ravageurs, on peut être amené à retourner
le colza avant la récolte. Cette décision peut être prise en automne
en cas de mauvaise levée du colza, ou en sortie d'hiver (février-mars).
La mise en place d'une culture de remplacement doit être raisonnée en
fonction :
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de la période de
retournement du colza,
-
des herbicides utilisés sur
le colza qui, s'ils sont rémanents, peuvent être toxiques pour la
culture de substitution,
-
de l'intérêt économique du
retournement.
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