Pendant longtemps seules des variétés
classiques sous forme de lignées
ont été commercialisées. En 1993, les premières associations variétales
sous forme de composites hybrides (CHL) dont l'un des composants ne
produit pas de pollen, apparaissent. Ces CHL présentent des problèmes
au moment de la nouaison et sont très peu utilisées dans le nord de la
France (2-3 % des assolements dans le Nord contre 50 % des assolements
dans le Sud en 2000). Puis des hybrides mixtes et des composites
hybrides hybrides (CHH), à 50 % fertiles et posant moins de difficultés, sont apparus. Pour obtenir un CHH,
on utilise comme plantes pollinisatrices un hybride à la place d'une
lignée pure. L'hybride mixte, lui, est obtenu par croisement d'une lignée
mâle stérile et d'un hybride restauré. Les hybrides restaurés ont
l'avantage quant à eux d'être 100 % fertiles. Par contre, ils sont
souvent hauts et nécessitent l'utilisation de régulateurs de
croissance.
Aujourd'hui les associations variétales
et les hybrides représentent 20 % des assolements (en 2001).
Les critères de choix de la variété
sont la productivité et le niveau de tolérance aux maladies, en
particulier au Phoma.
Le tableau
1 présente les principales variétés commercialisées en France en
2001 et leurs caractéristiques.
|